Une nouvelle découverte pourrait faire avancer la lutte contre le paludisme

Des protéines clés pour la propagation du paludisme découvertes chez le moustique

17.06.2025
Franziska Hentzschel

Image au microscope de cellules sexuelles mâles et femelles du paludisme (gamètes) ; cellules en rouge, matériel génétique dans le noyau cellulaire en cyan. Les mâles sont filiformes, les femelles sont rondes avec un petit noyau cellulaire.

Comment empêcher l'agent pathogène du paludisme de se reproduire avec succès ? Le Dr Franziska Hentzschel, scientifique à la faculté de médecine de l'université de Heidelberg, a découvert un nouveau point de départ. Ses recherches font l'objet d'un article dans le dernier numéro de la revue spécialisée "Nature Microbiology".

Le parasite unicellulaire Plasmodium, transmis à l'homme par le moustique Anopheles lors de la succion du sang, est à l'origine du paludisme. Le parasite a besoin des deux hôtes, le moustique et l'homme, pour pouvoir se développer complètement. Jusqu'à présent, on n'a toutefois guère étudié les mécanismes de biologie cellulaire que le parasite utilise dans le moustique pour se reproduire. De même, de nombreuses protéines qui contrôlent la reproduction de l'agent pathogène du paludisme ne sont pas encore connues. Le Dr Franziska Hentzschel, chef de groupe de travail au sein du département de parasitologie du centre d'infectiologie de la clinique universitaire de Heidelberg, et son équipe ont maintenant découvert un groupe de protéines essentielles à la réussite de la reproduction sexuelle du parasite dans le moustique. Cette découverte fournit ainsi une indication importante sur la manière dont la reproduction des parasites pourrait être bloquée.

Une nouvelle découverte pourrait faire avancer la lutte contre le paludisme

Les protéines nouvellement découvertes s'associent pour former un complexe connu chez les humains et de nombreux autres organismes sous le nom de "complexe Arp2/3". Cependant, on ne le soupçonnait pas jusqu'à présent chez les parasites du paludisme, car aucun gène de ce complexe Arp2/3 répandu n'a été trouvé dans le patrimoine génétique du parasite. Hentzschel a non seulement découvert que le Plasmodium possède bien un complexe Arp2/3, mais aussi que ce complexe a une fonction inhabituelle, inconnue jusqu'à présent : Il veille à ce que, lors de la formation des cellules sexuelles mâles, le patrimoine génétique soit correctement réparti dans ces cellules. Sans le complexe Arp2/3, les parasites mâles manquent d'une partie de leur patrimoine génétique. Particulièrement intéressant pour la lutte : ces mâles "castrés" peuvent certes encore féconder des femelles dans le moustique, mais les descendants des parasites meurent au bout de quelques jours seulement, ils ne peuvent donc plus pénétrer dans les glandes salivaires du moustique et être transmis à un nouvel hôte humain par une piqûre.

Actuellement, Hentzschel étudie comment le complexe Arp2/3 est formé et activé, ainsi que les mécanismes moléculaires par lesquels il contrôle la répartition du patrimoine génétique. Pour ce projet de recherche, elle bénéficie d'une subvention de démarrage du Conseil européen de la recherche (ERC) d'un montant de 1,5 million d'euros pour cinq ans. Elle espère que ses recherches lui permettront de trouver des points d'attaque potentiels afin d'interrompre à l'avenir de manière ciblée la multiplication de l'agent pathogène du paludisme et de stopper la transmission de la maladie. Jusqu'à présent, il y a chaque année dans le monde des millions d'infections par le paludisme et plusieurs centaines de milliers de décès. De plus, de nouvelles résistances apparaissent régulièrement, ce qui rend nécessaire le développement constant de nouveaux médicaments. Il existe certes un vaccin qui permet de réduire le nombre de cas, mais il n'est pas suffisamment efficace.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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