L'éducation et la profession peuvent-elles influencer la santé et la mortalité cardiovasculaires ?

05.10.2023
Computer-generated image

Image symbolique

Des chercheurs du département de cardiologie - cardiologie I du centre médical universitaire de Mayence ont montré que les personnes ayant un faible statut socio-économique (SSE) avaient un risque plus élevé de développer une maladie cardiovasculaire. Elles présentent également un risque accru de décès. Le niveau d'éducation et la situation professionnelle ont joué un rôle plus important que le revenu des participants à l'étude. Les résultats de l'étude sur la santé de Gutenberg (GHS) ont été publiés dans le numéro actuel du European Journal of Preventive Cardiology.

Les maladies cardiovasculaires, telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, sont la cause la plus fréquente de décès dans le monde. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), elles sont responsables d'environ 18 millions de décès chaque année. Les causes des maladies cardiovasculaires sont diverses et complexes. Des études internationales suggèrent que le statut socio-économique (SSE), parmi d'autres facteurs, peut avoir un impact sur la santé cardiovasculaire. Le statut socio-économique est défini par le niveau d'éducation, la situation professionnelle et le revenu.

Toutefois, les études précédentes sur l'influence du statut socio-économique sur la santé ont été menées principalement dans des pays où l'accès aux soins de santé dépend du revenu et de la profession, comme les États-Unis. L'étude sur la santé Gutenberg (GHS), en revanche, est basée sur des données provenant de participants à l'étude en Allemagne. Dans ce pays, les soins de santé sont disponibles dans tout le pays, de sorte qu'il ne devrait pas y avoir de discrimination sociale à cet égard. Néanmoins, les chercheurs ont constaté qu'il existait des différences significatives dans la santé cardiovasculaire des participants à l'étude dont le statut socioéconomique était faible ou élevé.

L'équipe de recherche a étudié de manière approfondie l'influence des facteurs socio-économiques sur la santé cardiovasculaire sur une période de dix ans dans le cadre de l'EGS. Environ 15 000 femmes et hommes âgés de 35 à 74 ans de la région Rhin-Main ont participé à l'étude. Le statut socio-économique des participants à l'étude a été déterminé à l'aide d'un questionnaire dans le cadre d'entretiens assistés par ordinateur.

Lors de l'examen de base, environ 4 000 participants à l'étude souffraient d'une maladie cardiovasculaire, telle qu'une fibrillation auriculaire, une maladie coronarienne ou une thrombose veineuse. Ces participants à l'étude étaient environ 19 % plus susceptibles de souffrir d'une maladie cardiovasculaire préexistante que ceux dont le statut socio-économique était élevé.

"Après 10 ans de suivi, il était clair que les personnes ayant un statut socio-économique faible avaient un risque 68% plus élevé de développer une nouvelle maladie cardiovasculaire. La mortalité était également 86 % plus élevée dans ce groupe que chez les participants à l'étude ayant un statut socio-économique élevé. Il est intéressant de noter que nos résultats ont montré que les dimensions de l'éducation et de la profession, mais pas le revenu net du ménage, étaient associées à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires", explique le Dr Omar Hahad, premier auteur de la publication et chercheur au département de cardiologie - cardiologie I du centre médical universitaire de Mayence.

Les scientifiques ont également pu identifier l'influence du statut socio-économique sur la santé cardiovasculaire lorsqu'ils l'ont considéré indépendamment des facteurs de risque associés au mode de vie, tels que la consommation d'alcool, le tabagisme ou l'activité physique.

"Nos résultats montrent que nous devons accorder une plus grande attention au statut socio-économique, à la fois dans les soins prodigués aux patients et dans les essais cliniques. Par conséquent, les facteurs socio-économiques devraient être inclus dans les scores de risque afin d'améliorer le pronostic de santé et d'être en mesure d'initier des mesures préventives plus tôt", a déclaré le Dr Thomas Münzel, directeur du département de cardiologie du centre médical universitaire de Mayence.

L'étude sur la santé Gutenberg (GHS), lancée en 2007, est une étude représentative à grande échelle de la population de la région Rhin-Main. Son objectif est d'identifier les facteurs de risque et les causes des principales maladies répandues. Sur la base d'un échantillon de population, plus de 18 000 personnes ont été examinées du point de vue de leur santé au cours des 15 dernières années. Une étude de suivi est réalisée tous les cinq ans. Les résultats doivent permettre d'améliorer la prévention médicale, le diagnostic et la thérapie.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

Publication originale

Autres actualités du département science

Actualités les plus lues

Plus actualités de nos autres portails

Tous les fabricants de spectromètres FT-IR en un coup d'œil