Le peroxyde d'hydrogène comme cible dans la lutte contre le cancer ?

Les cellules cancéreuses du pancréas contiennent des niveaux élevés de peroxyde d'hydrogène.

10.02.2023 - Suisse

Les espèces réactives de l'oxygène (ERO) sont réputées pour leur implication dans la carcinogenèse. Les résultats d'une étude publiée dans la revue Angewandte Chemie viennent de montrer que le niveau d'une de ces ERO, le peroxyde d'hydrogène, est significativement plus élevé dans les cellules cancéreuses du pancréas, contrairement au niveau des autres espèces réactives de l'oxygène. Cela fait du peroxyde d'hydrogène une cible intéressante pour la recherche et le traitement du cancer.

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Les espèces réactives de l'oxygène jouent un rôle important dans le fonctionnement de nos cellules. Elles se forment au cours des processus cellulaires et peuvent cibler et modifier les éléments constitutifs des cellules, tels que les lipides et d'autres molécules. Elles sont généralement contrôlées par la cellule pour éviter qu'elles ne s'accumulent et ne deviennent trop nocives. Cependant, dans les cellules cancéreuses, cette régulation ascendante et descendante semble être perturbée, ce qui fait des espèces réactives de l'oxygène un sujet brûlant dans la recherche sur le cancer.

Malgré ce vif intérêt, ces minuscules molécules sont très difficiles à analyser en raison de leur durée de vie extrêmement courte. Une équipe de chercheurs dirigée par Renato Zenobi, de l'ETH Zurich (Suisse), a réussi à mesurer sélectivement les concentrations dans les cellules cancéreuses de trois membres importants de ce groupe de composés : le peroxyde d'hydrogène, le superoxyde et les radicaux hydroxyles. À l'aide de réactions chimiques spécifiques, de la spectrométrie de masse à haute résolution et de tests biologiques, l'équipe a détecté les niveaux de ces trois espèces séparément. Ils ont également montré que le peroxyde d'hydrogène est considérablement accru dans les cellules cancéreuses du pancréas par rapport aux autres molécules ROS, et que ce niveau accru contribue de manière critique à la survie des cellules cancéreuses.

L'étude a également montré que les mutations favorisant le cancer entraînent la suppression de l'expression génétique des enzymes qui décomposent le peroxyde d'hydrogène. Des concentrations plus élevées de peroxyde d'hydrogène ont modifié la composition lipidique des cellules. Comme les cellules cancéreuses se divisent très rapidement, elles ont besoin d'énormes quantités de lipides pour former de nouvelles membranes. L'équipe a observé que la suppression de l'enzyme catalase, qui décompose le peroxyde d'hydrogène, entraînait une augmentation des lipides caractéristiques des membranes des cellules cancéreuses.

Les auteurs ont conclu que la régulation négative du peroxyde d'hydrogène est perturbée dans les cellules cancéreuses du pancréas, ce qui explique pourquoi ils ont pu détecter une plus grande quantité de ce ROS. Comme il est clair que seul le peroxyde d'hydrogène, et non les autres espèces réactives de l'oxygène, était mal régulé, l'équipe propose à l'avenir une détection différenciée de ces molécules, plutôt qu'une simple détection des espèces réactives de l'oxygène comme paramètre de somme. De nouvelles techniques d'analyse, telles que la puissante méthode de spectrométrie de masse utilisée par l'équipe, rendent cette distinction possible, affirment-ils.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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