La vaccination contre le cancer renforce le système immunitaire
Nouvel espoir : des chercheurs mobilisent les défenses du système immunitaire contre les cellules tumorales en l'espace de deux semaines seulement grâce à un schéma de vaccination en deux phases
Le système de défense de notre corps ne se contente pas d'éliminer les bactéries et les virus, il peut aussi combattre le cancer. Cependant, toutes les cellules tumorales ne sont pas facilement reconnaissables par le système immunitaire. En outre, elles changent constamment et se camouflent pour échapper au système de défense. Afin de mieux traiter les maladies tumorales, la recherche médicale se concentre sur ce que l'on appelle les vaccins thérapeutiques contre le cancer. Cette forme d'immunothérapie consiste à vacciner des personnes déjà atteintes d'un cancer. Elle fonctionne de la même manière que les vaccins contre les agents pathogènes et apprend au système immunitaire à reconnaître les cellules tumorales par certaines caractéristiques typiques - appelées antigènes tumoraux - et à les tuer.
Une approche consiste à prélever des cellules immunitaires hautement spécialisées sur des patients cancéreux et à les charger d'antigènes tumoraux à l'extérieur du corps. Une fois réinjectées dans l'organisme, ces cellules dendritiques peuvent déclencher et réguler les réponses immunitaires spécifiques aux antigènes. Dans une autre approche, le vaccin, qui est à base de protéines ou de peptides, ne contient que la protéine de l'antigène tumoral ou au moins une partie de celle-ci. Cette méthode synthétique est plus rapide, moins chère et moins complexe. Le problème de ces deux méthodes est que la réponse immunitaire déclenchée est souvent assez faible et que la vaccination doit être répétée fréquemment pour activer les cellules immunitaires.
Une équipe de recherche dirigée par les docteurs Thomas Wirth et Dimitrij Ostroumov, professeurs agrégés au département de gastro-entérologie, hépatologie, maladies infectieuses et endocrinologie de la faculté de médecine de Hanovre (MHH), a mis au point un nouveau vaccin puissant. Avec cette immunothérapie thérapeutique, deux injections sous la peau suffisent pour mobiliser efficacement le système immunitaire contre la tumeur en seulement 14 jours. Ces travaux ont été publiés dans la revue Cellular and Molecular Immunology.
La vaccination se déroule en deux phases
Les chercheurs travaillent depuis 15 ans à l'amélioration des vaccins contre le cancer. La clé réside dans les cellules dendritiques", explique le Dr Wirth. Ces cellules font partie du système immunitaire inné et scrutent constamment notre corps à la recherche de virus, de bactéries et de cellules tumorales. Si elles reconnaissent des structures étrangères ou différentes, elles les absorbent totalement ou partiellement, les mangeant en quelque sorte. En tant que cellules présentatrices d'antigènes, elles sont capables de décomposer les composants cellulaires étrangers en plus petits morceaux et de les présenter sous forme de peptides sur leur propre surface cellulaire. Ces mini-protéines montrent aux cellules T spécifiques de notre système immunitaire acquis comment reconnaître les structures étrangères, activant ainsi la réponse immunitaire ciblée.
Pour y parvenir le plus rapidement et le plus efficacement possible, les chercheurs ont opté pour un schéma de vaccination en deux phases : une vaccination de base suivie d'une vaccination de rappel. Dans de tels vaccins hétérologues prime-boost, les mêmes antigènes sont injectés deux fois dans l'organisme dans des compositions différentes. Dans ce cas, un seul peptide antigénique spécifiquement produit par les cellules tumorales a suffi à activer les cellules dendritiques directement dans l'organisme. Toutefois, comme le peptide seul ne déclenche pas une réponse immunitaire suffisamment forte, les chercheurs ont ajouté un agoniste dans les deux phases de vaccination pour activer davantage les cellules immunitaires dans l'organisme. Pour la primo-immunisation, nous emballons le peptide avec l'activateur immunitaire dans une enveloppe lipidique", explique le Dr Wirth. Cela pousse les cellules dendritiques de l'organisme à présenter l'antigène tumoral aux cellules T spécifiques afin qu'elles puissent reconnaître et attaquer la tumeur. Les liposomes utilisés pour la primo-immunisation ont été développés dans le cadre d'une collaboration aux Pays-Bas. Lors du rappel une semaine plus tard, nous ajoutons également un anticorps qui agit comme un stimulateur supplémentaire pour garantir que les cellules T dirigées contre la tumeur se multiplient très rapidement.
Amélioration exceptionnelle de la réponse des lymphocytes T
Le schéma de vaccination a été testé sur un modèle murin de cancer du côlon. L'effet a étonné les chercheurs eux-mêmes. Après seulement deux vaccinations, nous avons observé une réponse immunitaire extrêmement forte qui a conduit à une régression complète de la tumeur", souligne le Dr Ostroumov. Nos expériences montrent non seulement que les liposomes peuvent être utilisés sans problème comme vecteurs de peptides, mais elles confirment également l'extraordinaire renforcement de la réponse des lymphocytes T par la stimulation des anticorps dans le schéma de vaccination hétérologue. La production rapide des vaccins et l'effet antitumoral précoce se traduisent par un gain de temps considérable et donc un avantage en termes de survie pour les personnes atteintes d'un cancer.
Un autre avantage du schéma de vaccination est qu'il est universel : le bloc de construction peptidique peut être échangé comme dans un kit de construction et adapté aux exigences respectives. D'une part, nous pouvons adapter le peptide au profil génétique de la tumeur, c'est-à-dire produire des vaccins personnalisés adaptés à chaque patient", explique le Dr Wirth. D'autre part, le peptide n'a même pas besoin d'être un antigène tumoral, il peut également porter d'autres informations, par exemple pour la détection de parasites, de bactéries ou de virus. Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir avant que le vaccin ne fasse partie des soins standard. La prochaine étape consisterait à réaliser des essais cliniques pour prouver son efficacité et son innocuité chez l'homme.
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.
Publication originale
Dmitrij Ostroumov, Naomi Benne, Fernando Lozano Vigario, Oscar Escalona-Rayo, Ksenia Dodz, Sarah Sauer, Lena Luisa Suhl, Hans Heiner Wedemeyer, Florian Kühnel, Bram Slütter, Thomas Christian Wirth; "Sequential STING and CD40 agonism drives massive expansion of tumor-specific T cells in liposomal peptide vaccines"; Cellular & Molecular Immunology, Volume 22, 2025-1-1