Les nanocorps contre le cancer : un boulet de canon contre les cellules tumorales ?

Nouveau projet de recherche : l'approche offre un grand potentiel pour la médecine personnalisée du cancer

12.09.2025
UDE/Shirley Knauer, generated with AI

Une boule de démolition contre les cellules tumorales

Les cellules cancéreuses survivent souvent à des traitements puissants, en partie grâce à une protéine appelée survivine. Une équipe de chercheurs du Centre de biotechnologie médicale de l'université de Duisbourg-Essen cherche désormais à désactiver spécifiquement cette protection. L'objectif est de lier la survivine et de la décomposer à l'aide de nouveaux nanocorps. Les cellules tumorales pourraient ainsi redevenir plus sensibles au traitement. Le projet est financé par la Fondation Brigitte et Dr Konstanze Wegener.

Les cellules cancéreuses ont de nombreuses stratégies pour résister aux traitements. L'une d'entre elles est la survivine, une protéine qui stimule la division des cellules malades et les empêche de mourir. On la trouve en grande quantité dans presque toutes les tumeurs, mais il est difficile de la cibler avec des médicaments conventionnels.

Shirley Knauer, de la faculté de biologie de l'université de Duisbourg-Essen : avec son équipe, elle met au point de petits fragments d'anticorps sur mesure, appelés nanocorps, qui reconnaissent la survivine avec une grande sélectivité. Parce qu'ils sont plus petits et plus stables que les anticorps conventionnels, ils peuvent atteindre des structures pratiquement inaccessibles à d'autres substances actives.

Le projet combine des approches de biologie moléculaire, de biochimie et de biologie structurale. Les chercheurs ont couplé les nanocorps à un signal de dégradation, incitant la machinerie cellulaire à décomposer la survivine - une stratégie connue sous le nom de dégradation ciblée des protéines à l'aide de PROTACs (Proteolysis Targeting Chimeras). En termes simples, le nanocorps se lie à la survivine, ce qui fait perdre à la protéine sa fonction et la dirige vers un complexe enzymatique qui la dégrade. La cellule cancéreuse perd ainsi un important mécanisme de protection.

Les chercheurs espèrent que cela rendra les tumeurs plus sensibles aux thérapies conventionnelles et ouvrira de nouvelles possibilités de traitement. En outre, la structure modulaire de leur méthode signifie qu'elle pourrait être transférée à d'autres protéines cibles à l'avenir. "Notre approche offre donc un grand potentiel pour la médecine personnalisée du cancer", déclare M. Knauer. "Le financement nous permettra de poursuivre le développement de cette plateforme thérapeutique prometteuse.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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