Une technique d'imagerie avancée permet de détecter le cancer avec une précision sans précédent
Une nouvelle technologie d'endoscopie permet une détection précoce du cancer de l'œsophage
Des chercheurs du Helmholtz Munich, de l'Université technique de Munich (TUM) et de l'Université médicale de Vienne ont mis au point une technique d'imagerie avancée appelée "O2E" qui permet aux cliniques de détecter les lésions cancéreuses dans l'œsophage avec une précision sans précédent. Publiée dans Nature Biomedical Engineering, l'étude démontre que cette technologie d'endoscopie innovante révèle même les plus petites modifications pathologiques des tissus, améliorant ainsi considérablement la détection et le diagnostic précoces.
Des changements auparavant cachés désormais visibles
Le cancer de l'œsophage est l'un des cancers les plus mortels : lorsqu'il est diagnostiqué à un stade avancé, le taux de survie n'est que d'environ 10 %. En revanche, s'il est détecté à un stade précoce, environ 90 % des patients survivent. La nouvelle technologie O2E pourrait jouer un rôle crucial dans l'identification des changements dans le tissu œsophagien à des stades beaucoup plus précoces.
L'O2E combine deux techniques d'imagerie dans une nouvelle technologie d'endoscopie. Alors que la tomographie par cohérence optique est particulièrement efficace pour capturer les structures tissulaires, l'imagerie optoacoustique - une méthode qui stimule le tissu avec des impulsions lumineuses et détecte les signaux ultrasonores résultant de l'illumination - peut visualiser même les plus petits vaisseaux sanguins dans les couches tissulaires plus profondes. La fusion de ces techniques permet d'obtenir des images 3D à haute résolution de la structure et de la fonction des tissus dans l'œsophage. Les deux capteurs sont intégrés dans une capsule d'endoscopie qui balaie les tissus dans un angle complet de 360 degrés.
"Notre système d'imagerie double permet de découvrir des caractéristiques essentielles des lésions cancéreuses précoces, notamment des changements structurels microscopiques sous la surface de la muqueuse et des altérations microvasculaires subtiles dans le tissu cancéreux, que les méthodes précédentes étaient incapables de détecter", explique le professeur Vasilis Ntziachristos, directeur de l'Institut d'imagerie biologique et médicale à Helmholtz Munich et titulaire d'une chaire à la TUM.
Dans leur étude pilote, les chercheurs ont examiné l'œsophage d'animaux et des échantillons de tissus provenant de patients atteints de l'œsophage de Barrett, un précurseur du cancer de l'œsophage. Ils ont réussi à identifier des différences distinctes entre les tissus sains, les tissus présentant des changements cellulaires anormaux, les stades précancéreux et les tumeurs malignes. Les premiers essais de validation de principe ont été effectués sur la lèvre intérieure d'un volontaire, car elle présente des caractéristiques tissulaires similaires à celles de l'œsophage.
Prochaines étapes : Optimisation en vue d'une application clinique
Sur la base de ces résultats prometteurs, un nouveau projet exploratoire de l'EIC, appelé ESOHISTO, a été accordé et a démarré en 2025. Financés par l'Union européenne, les projets exploratoires de l'EIC (Conseil européen de l'innovation) soutiennent la recherche à un stade précoce et à haut risque, susceptible de déboucher sur des innovations transformatrices. Les chercheurs s'efforcent à présent d'affiner la technologie de la capsule pour s'assurer qu'elle fournit une imagerie de haute qualité utilisable chez l'homme.
"Nous prévoyons également d'intégrer l'endo-microscopie confocale - une technique qui permet de visualiser en temps réel et à haute résolution les structures cellulaires - pour permettre une analyse plus détaillée pendant les examens", explique le Dr Qian Li, premier auteur de l'étude à l'université de médecine de Vienne. "Cela pourrait ouvrir la voie à l'imagerie moléculaire endoscopique à haute résolution, nous permettant de cibler des marqueurs moléculaires spécifiques dans le cancer". En fin de compte, les chercheurs espèrent que leur approche réduira le besoin de biopsies multiples et accélérera les processus de diagnostic à l'avenir.
ESOHISTO fera progresser et validera la technologie en vue de sa future mise sur le marché. Outre les avantages évidents pour les patients, les chercheurs pensent que le système de santé bénéficierait également de cette technologie de détection précoce. Alors que le traitement d'un cancer de l'œsophage avancé coûte généralement environ 140 000 euros par patient, la détection précoce pourrait réduire ce coût à environ 10 000 euros. Par conséquent, la détection précoce permet non seulement de sauver la vie de nombreux patients, mais aussi de réaliser des économies substantielles pour le système de soins de santé.
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