Plus un cerveau qu'un trait de caractère : décoder les voies neuronales de la curiosité

Cette découverte jette une lumière nouvelle sur les fondements biologiques de la curiosité humaine et pourrait avoir des implications considérables pour la compréhension et le traitement des maladies

22.02.2024
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La fascination pour l'inconnu est le moteur du progrès. C'est grâce à elle que les organismes peuvent survivre dans un environnement en constante évolution. La curiosité façonne donc essentiellement le développement humain. Mais qu'est-ce qui la sous-tend ? Les chercheurs émettent l'hypothèse que la curiosité n'est pas tant un trait de caractère fixe qu'une interaction complexe entre différentes régions du cerveau. Petra Mocellin et l'équipe de recherche dirigée par le professeur Stefan Remy à l'Institut Leibniz de neurobiologie (LIN) ont décodé pour la première fois un circuit neuronal dans le cerveau qui régule la curiosité. Les résultats ont été récemment publiés dans la revue scientifique Neuron.

Des scientifiques de l'Institut Leibniz de neurobiologie (LIN) de Magdebourg ont pu mettre en évidence pour la première fois un circuit neuronal entre deux régions clés du cerveau que l'on soupçonnait jusqu'à présent. Il existe un équilibre dynamique entre ces deux régions du cerveau qui détermine si c'est la peur de la nouveauté ou son attirance qui prévaut. Le circuit nouvellement découvert transmet la volonté d'explorer l'environnement et donc de poursuivre la curiosité.

Cette découverte jette un nouvel éclairage sur la base biologique de la curiosité humaine et pourrait avoir des implications considérables pour la compréhension et le traitement des maladies qui limitent la capacité et la motivation à rechercher et à traiter de nouvelles informations. Il s'agit notamment de maladies mentales telles que la dépression, la schizophrénie, les troubles du spectre autistique et les troubles de l'apprentissage.

L'étude actuelle se concentre sur l'interaction entre le septum médian, une zone qui sert d'interface entre les émotions, la mémoire et les fonctions physiologiques non volontaires, et l'aire tegmentale ventrale, qui joue un rôle crucial en ce qui concerne la récompense et la motivation. L'interaction de ces deux zones cérébrales pousse l'organisme à explorer l'environnement, même en l'absence de besoin immédiat ou de récompense. Cette recherche non dirigée d'informations, c'est-à-dire la curiosité, a une signification évolutive importante, car la connaissance de l'environnement augmente la probabilité de survie.

En utilisant des méthodes optogénétiques chez la souris, c'est-à-dire l'activation et la désactivation ciblées d'un circuit neuronal, le Dr Petra Mocellin et son équipe ont pu observer comment l'activité des cellules nerveuses stimule la curiosité, alors qu'elle est inhibée lorsque le circuit est inactif.

L'équipe du département de neurosciences cellulaires de la LIN a réussi à déclencher précisément ce comportement exploratoire chez des souris. Les souris chez lesquelles ce circuit a été activé ont montré un intérêt nettement accru pour les environnements inconnus et potentiellement générateurs de peur. Pour ce faire, les scientifiques ont eu recours à l'intelligence artificielle, qui a analysé le comportement des souris mieux qu'aucun humain ne pourrait le faire. Le LIN étudie à présent comment ces résultats peuvent être utilisés pour les humains et la société.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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