Mise au point d'un dispositif à base de papier pour le diagnostic rapide des maladies pulmonaires

Des chercheurs du CSIC ont coordonné la conception d'un instrument qui combine la microfluidique sur papier et la transduction électrochimique.

03.08.2023 - Espagne
Dani Ortega (IMB)

Composant en papier incorporé dans une cartouche de méthacrylate.

Un dispositif combinant la microfluidique sur papier, la transduction électrochimique et les immunodosages sur nanoparticules magnétiques est capable de détecter des biomarqueurs d'inflammation dans des échantillons d'expectoration, ce qui permet de diagnostiquer facilement et rapidement les maladies pulmonaires. La recherche est coordonnée par l'Institut de microélectronique de Barcelone du CSIC (IMB-CNM-CSIC) et les résultats sont publiés dans ACS Sensors.

Le développement est le fruit d'une collaboration entre l'IMB-CNM-CSIC, l'Institut de chimie avancée de Catalogne (IQAC-CSIC), l'Institut de recherche en santé des îles Baléares (IdISBa), le département de génie chimique de l'Universitat Politècnica de Catalunya, le Centre for Biomedical Research Network (CIBER-BBN), le Physics Centre - University of Minho - University of Porto (CF-UM-UP) au Portugal et l'entreprise Cellvax, SAS en France.

"Il s'agit d'un appareil compact, bon marché et facile à utiliser qui mesure simultanément trois biomarqueurs dans les expectorations, dont les niveaux sont altérés chez les patients souffrant d'épisodes plus graves de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)", explique César Fernández-Sánchez, coordinateur des travaux et chercheur à l'IMB-CNM.

Le dispositif se compose d'une matrice de cellules électrochimiques intégrées dans une puce et d'un composant en papier incorporé dans une cartouche de méthacrylate. Il permet de déterminer simultanément trois biomarqueurs de l'inflammation, l'interleukine 8 (IL-8), le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-α) et l'enzyme myéloperoxydase (MPO). La concentration de ces marqueurs dans les expectorations aiderait à la détection précoce des différents stades de la BPCO.

Actuellement, la BPCO est la troisième cause de mortalité dans le monde et est détectée par des tests spirométriques de la fonction respiratoire. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, ce test n'est souvent pas disponible, ce qui entraîne un taux de mortalité élevé, 90 % des décès survenant chez des patients de moins de 70 ans, selon l'Organisation mondiale de la santé.

"La polyvalence de la technologie de diagnostic présentée peut être facilement adaptée à la détection d'autres biomarqueurs cibles, tels que des séquences spécifiques d'ARN du virus SRAS-CoV-2", explique Manuel Gutiérrez-Capitán, chercheur à l'IMB-CNM.

Les travaux ont débuté dans le cadre du projet LungCheck (ERANET-EuroNanoMed II) et se sont poursuivis au sein de la plateforme thématique interdisciplinaire de santé mondiale du CSIC.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Espagnol peut être trouvé ici.

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