Monkeypox ou pas ?

Une application pour faciliter la prise de décision

06.03.2023 - Allemagne

Une application peut désormais aider les utilisateurs à déterminer si une nouvelle lésion cutanée est probablement due au virus du monkeypox. L'application pose une série de questions aux utilisateurs et leur demande une photo de la lésion cutanée. L'application utilise ensuite l'intelligence artificielle (IA) pour estimer la probabilité d'une infection par le virus du monkeypox. L'application a été développée par un membre du programme Digital Clinician Scientist de la Charité - Universitätsmedizin Berlin et de l'Institut de santé de Berlin (BIH), cofinancé par la Fondation allemande pour la recherche (DFG). Les chercheurs ont maintenant publié les algorithmes qui sous-tendent l'IA dans Nature Medicine.

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Image symbolique

Depuis mai 2022, le virus de la variole du singe a provoqué une épidémie internationale sans précédent, avec actuellement plus de 70 000 infections dans plus de 100 pays. Si peu de personnes meurent de la maladie, le monkeypox est associé à une morbidité importante nécessitant une hospitalisation, notamment des cicatrices au visage, aux bras et aux jambes, de fortes douleurs et la cécité. Plus de 90 % des patients infectés par le virus du monkeypox développent des lésions cutanées caractéristiques.

Évaluation anonyme du risque par questionnaire et photo

C'est ce qui a inspiré le Dr Alexander Thieme, chercheur invité à l'université de Stanford et membre du Digital Clinician Scientist Program, qui travaille sur le thème "Artificial Intelligence based Early Warning Systems for pandemics" (systèmes d'alerte précoce basés sur l'intelligence artificielle pour les pandémies), à développer une application baptisée "PoxApp" qui prédit le risque d'infection par le virus de la variole du singe à partir d'images photographiques de lésions cutanées et des réponses des utilisateurs. M. Thieme est à la tête de l'équipe qui a développé PoxApp, composée de médecins, de chercheurs, d'informaticiens et de spécialistes des données travaillant à la Charité - Universitätsmedizin Berlin, à l'Institut Robert Koch, à l'Institut Hasso Plattner, à l'université de Stanford (États-Unis), à l'hôpital universitaire de Toronto (Canada) et à l'hôpital universitaire de Bologne (Italie).

PoxApp peut être utilisée par toute personne disposant d'un smartphone. L'application fonctionne en posant une courte enquête composée de 5 questions, puis demande aux utilisateurs de prendre une photo de leur lésion cutanée à l'aide de leur propre smartphone. PoxApp dispose d'un moteur intégré pour analyser les réponses des utilisateurs et les photos des lésions cutanées. Cela signifie que les données restent sur le smartphone de l'utilisateur et que PoxApp peut être utilisé de manière anonyme.

Entraînement avec des milliers d'images de lésions cutanées

PoxApp est la première application qui utilise des méthodes d'IA en combinaison avec les connaissances d'experts médicaux pour estimer le risque d'une infection par le monkeypox. L'IA de PoxApp a été entraînée et testée sur des milliers d'images de lésions cutanées liées ou non au virus du monkeypox. Dans le cadre d'un processus d'apprentissage automatisé, l'IA a été capable d'identifier les caractéristiques des photos de lésions cutanées qui sont caractéristiques du virus de la variole du singe. Lorsqu'une nouvelle image de lésion cutanée est présentée à l'IA, elle peut estimer la probabilité d'une infection par le virus de la variole du singe.

Après que PoxApp a analysé les réponses de l'utilisateur et la photo de la lésion cutanée, un score de risque est calculé ainsi que des recommandations personnalisées qui suggèrent les prochaines étapes possibles, telles que le dépistage du virus du monkeypox ou la vaccination post-exposition. En évaluant le code postal, PoxApp fournit des numéros de téléphone et des coordonnées permettant d'entrer en contact avec les services de santé locaux.

Les chercheurs espèrent que PoxApp sera utile pour atténuer l'épidémie actuelle de monkeypox et qu'il aidera les utilisateurs à détecter plus tôt leur infection par le monkeypox et à prévenir les infections secondaires.

PoxApp est gratuit.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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