Découverte de cellules T résidentes dans les ganglions lymphatiques

31.10.2023
Milas Ugur/JMU

Une photo de cellules immunitaires dans un ganglion lymphatique. Les cellules résidentes sont marquées en rouge, les cellules circulantes en cyan. Ce qui est frappant : les cellules T régulatrices (entourées en jaune) se retrouvent dans les deux formes.

Contrairement à ce que l'on savait jusqu'à présent, certaines cellules T restent longtemps dans les ganglions lymphatiques et y stockent des informations sur les réactions immunitaires. C'est ce que viennent de découvrir des chercheurs de l'université de Würzburg et de la clinique universitaire d'Aix-la-Chapelle.

Le système immunitaire est rapide lorsqu'il s'agit de lutter contre les virus, les bactéries et autres agents pathogènes. Mais il doit aussi savoir quand ne pas lancer d'attaque - par exemple contre des substances inoffensives comme le pollen ou la poussière domestique, qui déclenchent sinon des réactions allergiques. Les lymphocytes T régulateurs (Tregs) des ganglions lymphatiques jouent un rôle clé dans ce processus, en réprimant les réponses immunitaires excessives ou mal orientées.

Des chercheurs de l'université Julius-Maximilian (JMU) et de la clinique universitaire RWTH d'Aix-la-Chapelle viennent d'observer un comportement jusqu'alors inconnu de ces cellules : "Jusqu'à présent, on partait du principe que les Tregs circulaient entre les ganglions lymphatiques dans tout le corps pour coordonner les réactions immunitaires", explique le Dr Milas Ugur, responsable de l'étude à l'institut d'immunologie systémique de la JMU. "Nous avons toutefois pu montrer qu'il existe également des Tregs résidents qui restent dans certains ganglions lymphatiques pendant une période prolongée. Certains s'y nichent même pendant plusieurs mois !"

Les Tregs stockent des informations sur les réactions immunitaires passées

Cette observation a été rendue possible par une technique appelée "photoconversion". Elle permet de marquer les cellules par la lumière - quasiment avec une puissante lampe de poche - et d'observer leurs changements de position sur de longues périodes. "Le résultat : chaque ganglion lymphatique contient un ensemble unique de Tregs résidents qui illustrent des réactions immunitaires passées", explique le professeur Wolfgang Kastenmüller, titulaire de la chaire d'immunologie systémique I à l'université JMU. "Ils y agissent comme les banques de mémoire locales du système immunitaire".

Les Treg jouent un rôle important dans les allergies et les maladies auto-immunes. "Nous savons maintenant que ces cellules peuvent rester localement dans les ganglions lymphatiques pendant des mois", explique le professeur Oliver Pabst, responsable de l'étude et directeur de l'Institut de médecine moléculaire à la clinique universitaire RWTH d'Aix-la-Chapelle. "Il est passionnant de se demander si l'on peut utiliser cette propriété nouvellement découverte des cellules à des fins thérapeutiques - par exemple en cas d'allergies".

Mais pourquoi certaines cellules T régulatrices restent-elles dans les ganglions lymphatiques, alors que d'autres circulent entre elles ? Et de quoi dépend la durée de leur séjour ? L'équipe de Würzburg et d'Aix-la-Chapelle veut approfondir ces questions.

L'étude actuelle a été soutenue financièrement par la Deutsche Forschungsgemeinschaft.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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