Toxines microbiennes : un nouveau lien avec la maladie de Parkinson ?

Des chercheurs découvrent un déclencheur environnemental potentiel de la maladie de Parkinson

13.10.2023
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Publiée dans Environment International, une étude novatrice de l'Institut de chimie biologique et du Centre de microbiologie et de science des systèmes environnementaux (CeMESS) de l'Université de Vienne, en collaboration avec l'Université de Constance et le Collège de médecine Albert Einstein, révèle le rôle d'un métabolite microbien dans l'apparition de symptômes semblables à ceux de la maladie de Parkinson. Cette découverte pourrait modifier notre compréhension des déclencheurs environnementaux de la maladie de Parkinson.

Les causes sous-jacentes de la maladie de Parkinson, une affection neurodégénérative débilitante, ne sont pas bien comprises. Si l'on sait que des mutations génétiques sont à l'origine de la maladie de Parkinson, 90 % des cas sont sporadiques et n'ont pas d'origine génétique claire. Les scientifiques pensent que des facteurs environnementaux pourraient jouer un rôle, et des substances telles que les pesticides et les produits chimiques industriels ont été étudiés pour déterminer leur lien potentiel avec la neurodégénérescence. Les métabolites microbiens figurent également parmi les coupables possibles.

Des études récentes soulignent l'importance de l'axe intestin-cerveau et suggèrent que notre microbiome pourrait influencer les maladies neurodégénératives. Notamment, le microbiome intestinal des patients atteints de la maladie de Parkinson diffère de celui des personnes en bonne santé. Il a même été démontré que certains métabolites microbiens ciblent spécifiquement les neurones producteurs de dopamine, qui sont très affectés par la maladie de Parkinson.

Motivés par ces résultats et par le rôle potentiel d'un métabolite bactérien spécifique dans l'apparition de symptômes semblables à ceux de la maladie de Parkinson, des chercheurs de l'université de Vienne, de l'université de Constance et de l'Albert Einstein College of Medicine se sont lancés dans une étude approfondie. Ils se sont concentrés sur un métabolite produit par la bactérie Streptomyces venezuelae, qui, selon des recherches antérieures, pourrait causer des dommages sélectifs aux neurones producteurs de dopamine.

L'équipe a isolé et identifié ce métabolite et y a exposé des neurones humains producteurs de dopamine. Les résultats ont été clairs : le métabolite a eu un effet destructeur, reflétant la perte neuronale observée dans la maladie de Parkinson. Pour valider davantage leurs résultats, les chercheurs ont introduit ce métabolite bactérien dans des vers, qui ont alors présenté des difficultés de mouvement et des schémas neuronaux spécifiques semblables à ceux observés chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.

Marcel Leist, de l'université de Constance, et Thomas Böttcher, de l'université de Vienne, ont collaboré à la réalisation de cette étude pionnière qui jette un pont entre la biochimie microbienne et les neurosciences moléculaires. Les scientifiques ont déclaré : "Notre recherche établit un lien tangible entre un métabolite bactérien spécifique et des symptômes ressemblant à ceux de la maladie de Parkinson. C'est un pas en avant pour comprendre comment notre environnement, jusqu'aux microbes qui nous entourent, peut influencer l'apparition ou la progression de ces maladies".

Cette découverte offre non seulement une nouvelle perspective sur les déclencheurs de la maladie de Parkinson, mais elle ouvre également de nouvelles pistes de recherche. D'autres substances microbiennes pourraient-elles influencer les maladies neurodégénératives ? Comment ces substances interagissent-elles avec nos neurones ? Et surtout, ces connaissances peuvent-elles conduire à de nouveaux traitements ou à des mesures préventives ? L'étude n'en est qu'à ses débuts, mais elle constitue une étape prometteuse pour percer les mystères de la maladie de Parkinson et d'autres maladies neurodégénératives.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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