Un marqueur multigénique universel pourrait révolutionner la recherche sur la biodiversité

Les empreintes génétiques des espèces à l'ère de la génomique

14.12.2022 - Allemagne

Une équipe internationale dirigée par des scientifiques du Museum Koenig de Bonn (Institut Leibniz pour l'analyse des changements de la biodiversité) a pour la première fois testé avec succès un ensemble universel de gènes pour la caractérisation systématique de différentes espèces animales. De nombreuses méthodes utilisées à ce jour pour l'enregistrement moléculaire de la biodiversité sont encore souvent imparfaites car elles n'utilisent qu'un seul marqueur génétique, qui ne reflète souvent pas correctement les espèces et les modèles génétiques au niveau génomique.

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D'autres analyses basées sur les données génomiques ne sont pas adaptées à la recherche globale sur la biodiversité car elles ne sont pas assez universelles et souvent peu durables car elles sont basées sur des données qui ne peuvent être combinées avec les résultats d'autres études.

L'ensemble de gènes testé, plus précisément appelé "métazoan-level universal single-copy orthologs" (métazoan USCOs), comprend plusieurs centaines de gènes nucléaires et peut être utilisé pour tous les animaux multicellulaires. Cette méthode éclipse nettement le codage à barres de l'ADN, qui est l'approche actuellement utilisée de manière conventionnelle pour l'identification des espèces et largement utilisée dans le cadre de la surveillance écologique. Jusqu'à présent, les USCO ont été utilisés pour vérifier l'exhaustivité et la qualité du séquençage des génomes. Le groupe de travail dirigé par Dirk Ahrens, chercheur sur les coléoptères et conservateur de collection au Museum Koenig, a maintenant utilisé avec succès cette méthode pour la première fois pour séparer des espèces cryptiques qui étaient impossibles à distinguer avec les codes-barres ADN conventionnels. La méthode a été testée sur des araignées, des mille-pattes, des grenouilles, des coléoptères, des mouches, des petites guêpes parasites et des papillons. Ces nouveaux marqueurs USCO peuvent être obtenus aussi bien par séquençage ciblé que par extraction à partir de données génomiques déjà publiées et disponibles dans des bases de données. C'est ce qui fait la durabilité et le succès de cette nouvelle approche.

Bien qu'actuellement plus coûteux que le barcoding génétique classique, les auteurs proposent les USCO Metazoa principalement comme méthode supplémentaire de choix pour les cas les plus compliqués. Et il y en a pas mal, d'autant plus que la science n'est toujours pas près de s'accorder sur le nombre d'espèces qui peuplent aujourd'hui la terre, puisque les estimations varient entre 2 millions et 2 milliards d'espèces !

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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