Deux personnes sur trois souffrant de douleurs chroniques se tournent vers une alimentation réconfortante
Plus de deux tiers des personnes souffrant de douleurs chroniques se tournent vers des aliments réconfortants pour faire face à la situation
Plus de deux tiers des personnes souffrant de douleurs chroniques se tournent vers le chocolat ou d'autres aliments réconfortants pour faire face à la situation, une nouvelle étude montrant que la nourriture procure du plaisir, de la distraction et un soulagement des émotions négatives pendant les poussées de douleur.
Une personne sur cinq dans le monde vit avec une douleur chronique (douleur qui dure trois mois ou plus), ce qui en fait un problème majeur de santé publique. L'alimentation de confort est une réponse courante à la douleur, mais elle peut entraîner une prise de poids qui, à son tour, peut aggraver la douleur et augmenter le risque d'autres problèmes de santé.
Le professeur Toby Newton-John, directeur de la Graduate School of Health de l'Université de technologie de Sydney (UTS), explique qu'il est essentiel de comprendre la psychologie qui sous-tend l'alimentation de confort pour élaborer des stratégies efficaces de gestion de la douleur et prévenir un cycle négatif.
"Les personnes qui vivent quotidiennement avec la douleur doivent trouver des moyens d'y faire face. Nous pensons aux médicaments, à la physiothérapie ou aux packs de chaleur comme stratégies de gestion de la douleur, mais nous ne pensons généralement pas à la nourriture de la même manière. Pourtant, les deux tiers de notre échantillon ont déclaré se tourner vers la nourriture au moins une fois tous les quinze jours lorsque la douleur s'intensifie".
L'étude, intitulée Eating to Feel Better : The Role of Comfort Eating in Chronic Pain, a été publiée dans le numéro de septembre du Journal of Clinical Psychology in Medical Settings, avec pour coauteurs Claudia Roche, le Dr Amy Burton et le professeur Newton-John.
Les chercheurs ont interrogé 141 adultes souffrant de douleurs chroniques sur les raisons qui les poussent à manger lorsque la douleur se manifeste. Les résultats ont montré que la principale raison de manger pour se réconforter était de vivre une expérience agréable (51,8 %), suivie de la distraction (49,6 %) et de la réduction des émotions (39 %).
"Il s'agit là d'un résultat quelque peu inattendu", explique le Dr Burton, maître de conférences en psychologie clinique à l'UTS Graduate School of Health.
"La consommation d'aliments réconfortants n'avait pas pour seul but de distraire ou d'endormir les sentiments négatifs, bien que cela soit également important. Pour de nombreuses personnes, manger des aliments réconfortants constituait une expérience agréable dans leur journée et quelque chose qu'elles attendaient avec impatience. Lorsque l'on vit constamment dans la douleur, ce moment de plaisir devient une motivation assez puissante.
"Il peut également y avoir une explication biologique. Les recherches montrent que les aliments riches en calories peuvent avoir un léger effet antidouleur. Même dans les études animales, les rats qui souffrent recherchent le sucre. Il semble que ce ne soit pas seulement psychologique. Il est possible que ces aliments aient aussi une réelle propriété analgésique", ajoute-t-elle.
Cependant, le confort a un coût. Près de 40 % des participants à l'étude répondaient aux critères de l'obésité, et le professeur Newton-John prévient que le soulagement apporté par la nourriture peut s'inscrire dans un cercle vicieux, où chaque condition exacerbe l'autre.
"À court terme, les aliments riches en calories permettent aux gens de se sentir mieux. Elle réduit les symptômes de la douleur et améliore la tolérance à la douleur. À long terme, elle peut favoriser la prise de poids et l'inflammation, ce qui augmente la pression sur les articulations et aggrave la douleur, et peut enfermer les gens dans une spirale qu'il est très difficile de briser.
Les programmes de gestion de la douleur sont généralement axés sur l'utilisation de médicaments et de techniques de physiothérapie. Cette recherche suggère qu'il est nécessaire d'intégrer des conseils diététiques dans les programmes de gestion de la douleur afin d'offrir des alternatives aux mécanismes d'adaptation alimentaires.
"Nous enseignons généralement des techniques telles que la relaxation, les exercices d'étirement ou le rythme des activités, mais nous parlons rarement de l'alimentation dans ce contexte", explique le professeur Newton-John. "Ce travail montre que nous devons aider les gens à reconnaître s'ils utilisent la nourriture comme outil de gestion de la douleur et leur proposer des alternatives.
En même temps, le professeur Newton-John insiste sur le fait que ces résultats ne doivent pas être utilisés pour blâmer les personnes souffrant de douleurs chroniques d'être tentées par une solution à court terme.
"La gestion de la douleur quotidienne est incroyablement difficile, et les médicaments n'ont souvent qu'un effet limité. Il est compréhensible que les gens se tournent vers quelque chose qui leur fait du bien. Mais la prise de conscience est essentielle, tant pour les cliniciens que pour les patients, afin d'échapper à ce cycle".
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.