Cancer du nasal : L'IA facilite une avancée dans le diagnostic

Des chercheurs ont mis au point une méthode pour classer les tumeurs des fosses nasales difficiles à diagnostiquer

30.11.2022 - Allemagne

Bien que les tumeurs de la cavité nasale et du sinus paranasal soient confinées à un petit espace, elles englobent un spectre très large avec de nombreux types de tumeurs. Comme elles ne présentent souvent aucun schéma ou aspect spécifique, elles sont difficiles à diagnostiquer. C'est notamment le cas des carcinomes indifférenciés du sinonasal (SNUC).

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Aujourd'hui, une équipe dirigée par le Dr Philipp Jurmeister et le Pr Frederick Klauschen de l'Institut de pathologie de la LMU, le Pr David Capper de l'hôpital universitaire de la Charité et le Consortium allemand de lutte contre le cancer (DKTK), sites partenaires de Munich et de Berlin, est parvenue à une amélioration décisive du diagnostic. L'équipe a mis au point un outil d'IA qui permet de distinguer de manière fiable les tumeurs sur la base des modifications chimiques de l'ADN et d'attribuer les SNUC, que les méthodes disponibles jusqu'à présent ne permettaient pas de distinguer, à quatre groupes clairement distincts. Cette percée pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour les thérapies ciblées.

Modifications de l'ADN spécifiques aux tumeurs

Les modifications chimiques de l'ADN jouent un rôle essentiel dans la régulation de l'activité des gènes. Parmi celles-ci figure la méthylation de l'ADN, par laquelle un groupe méthyle supplémentaire est ajouté aux éléments constitutifs de l'ADN. Dans des études antérieures, les scientifiques avaient déjà démontré que le schéma de méthylation du génome est spécifique de différents types de tumeurs, car il peut être retracé jusqu'à la cellule d'origine de la tumeur.

"Sur cette base, nous avons maintenant enregistré les profils de méthylation de l'ADN de près de 400 tumeurs de la cavité nasale et du sinus paranasal", explique M. Capper. Grâce à une vaste collaboration internationale, les chercheurs ont réussi à compiler un si grand nombre d'échantillons, même si ces tumeurs sont rares et ne représentent qu'environ 4 % de toutes les tumeurs malignes de la région du nez et de la gorge.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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