Coronavirus : Des chercheurs mettent au point une nouvelle méthode de détection rapide et fiable

22.08.2023 - Allemagne
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Les spectromètres de masse disponibles dans le commerce peuvent détecter de manière fiable le coronavirus SARS-CoV-2. Dans la revue "Clinical proteomics", des chercheurs de l'université Martin Luther de Halle-Wittenberg (MLU) présentent une nouvelle méthode qui fait appel à des équipements déjà utilisés dans les hôpitaux et les laboratoires pour détecter les infections bactériennes et fongiques. Il ne faut que deux heures entre le prélèvement et le résultat. Selon l'équipe, cette approche peut également être facilement adaptée à la détection d'autres agents pathogènes et pourrait donc s'avérer utile en cas de pandémies futures.

La nouvelle méthode nécessite un prélèvement nasal ou pharyngé. L'échantillon doit être préparé avant d'être analysé par un spectromètre de masse, ce qui ne prend que quelques secondes. Dans la spectrométrie de masse MALDI-TOF, une impulsion laser est utilisée pour transférer l'échantillon en phase gazeuse, puis la masse des différents composants est mesurée. "Cela nous permet de mesurer directement et sans ambiguïté les particules virales individuelles du coronavirus. Les résultats faussement positifs peuvent ainsi être exclus", explique le professeur Andrea Sinz, de l'Institut de pharmacie de l'Université MLU, spécialisée dans la spectrométrie de masse et les protéines. Son équipe a déjà pu montrer en juillet 2020 que les spectromètres de masse sont généralement capables de détecter le SARS-CoV-2. Toutefois, à cette époque, la méthode prenait encore beaucoup de temps et nécessitait un équipement très haut de gamme.

L'avantage de la nouvelle méthode est que les spectromètres de masse MALDI-TOF sont déjà utilisés dans de nombreux laboratoires et cliniques pour diagnostiquer les infections bactériennes ou fongiques et sont donc facilement disponibles. Ces appareils peuvent même distinguer les différentes variantes du virus. Toutefois, la méthode n'est pas encore aussi sensible que la réaction en chaîne de la polymérase (PCR), le test corona le plus sensible à ce jour. Cela signifie que toutes les infections peuvent ne pas être détectées lorsque la charge virale est très faible. En revanche, elle est beaucoup plus rapide et plus souple. "Dans les phases aiguës, la méthode serait un complément idéal à la PCR, car nous pourrions analyser un grand nombre d'échantillons très rapidement. Des résultats rapides et fiables pourraient faciliter l'endiguement des épidémies", explique Lydia Kollhoff, auteur principal de l'étude. En outre, cette approche pourrait être facilement adaptée à d'autres agents pathogènes lors de futures pandémies et compléter les tests PCR.

Les scientifiques de Halle souhaitent optimiser davantage la méthode en partenariat avec le centre médical de l'université de Leipzig. Ensuite, la méthode sera soumise à un processus de certification afin de pouvoir être utilisée en clinique.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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