Vaccination thérapeutique contre les tumeurs liées au virus du papillome humain : les nanoparticules font la différence
"Ces résultats sont encourageants..."
Des chercheurs du Centre allemand de recherche sur le cancer (DKFZ) ont collaboré avec le groupe de projet SILVACX de l'université de Heidelberg pour mettre au point un concept de vaccination thérapeutique capable de mobiliser le système immunitaire pour cibler les cellules cancéreuses. L'équipe a montré que des peptides viraux couplés à des nanoparticules de silice peuvent susciter des réponses efficaces des lymphocytes T contre les tumeurs liées au papillomavirus. Dans un modèle de souris, le vaccin à base de nanoparticules a permis de supprimer partiellement ou totalement les tumeurs liées au VPH.
Les papillomavirus humains sont la principale cause du cancer du col de l'utérus et jouent également un rôle majeur dans les tumeurs de la tête et du cou et dans d'autres types de cancer. Les vaccins préventifs contre le papillomavirus empêchent l'infection par les agents pathogènes et peuvent donc prévenir le développement du cancer. Toutefois, il n'existe actuellement aucun vaccin thérapeutique permettant de lutter contre les lésions précancéreuses ou les tumeurs existantes.
Une nouvelle méthode de vaccination mise au point par une équipe de recherche dirigée par Angelika Riemer du DKFZ et le groupe de projet SILVACX* de l'université de Heidelberg repose sur des nanoparticules de silice. Ce matériau stable, également connu sous le nom de dioxyde de silicium ou d'acide silicique, a déjà fait ses preuves dans diverses applications médicales. Les particules de silice sont d'abord enduites pour les rendre biocompatibles. Elles sont ensuite chargées de courts fragments des protéines virales présentes dans les cellules cancéreuses. À cette fin, les chercheurs ont sélectionné des segments de protéines connus pour activer le système immunitaire humain.
Après l'injection, des cellules immunitaires spécialisées - appelées cellules présentatrices d'antigènes - absorbent les particules et présentent les épitopes viraux à leur surface. Cela active les cellules T cytotoxiques, qui reconnaissent et détruisent spécifiquement les cellules cancéreuses. La combinaison avec un adjuvant supplémentaire s'est avérée particulièrement efficace.
Les chercheurs ont utilisé des souris dont le système immunitaire avait été "humanisé", ce qui signifie qu'elles peuvent présenter les mêmes épitopes que les humains. Chez ces animaux, la vaccination a entraîné une activation significative des cellules T cytotoxiques. Chez certaines souris, les tumeurs HPV-positives existantes ont été complètement supprimées et ces souris ont survécu plus longtemps.
"Ces résultats encourageants confirment notre décision de poursuivre le développement du système de vaccin à base de nanoparticules. Il est polyvalent et pourrait être utilisé à l'avenir non seulement contre les cancers associés au papillomavirus, mais aussi contre d'autres tumeurs ou maladies infectieuses", explique Angelika Riemer, responsable de l'étude.
Les nanoparticules de silice sont l'élément central du processus de vaccination thérapeutique. Elles protègent les épitopes du vaccin dans l'organisme contre une dégradation rapide, garantissant ainsi leur biodisponibilité, leur absorption et leur présentation par les cellules immunitaires. Elles se caractérisent également par leur stabilité et leur facilité de fabrication. Les vaccins à base de nanoparticules de silice pourraient donc également être utilisés dans des régions où il est difficile de maintenir la chaîne de réfrigération requise pour la plupart des vaccins - un avantage important pour une application mondiale.
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Publication originale
Sebastian Kruse, Lia T. Fricke, Samantha Zottnick, Ann-Katrin Schlosser, Agnieszka K. Grabowska, Eva Feidt, Philipp Uhl, Ellen Junglas, Jonas D. Förster, Josephine Blersch, Philip Denner, Manina Günter, Stella E. Autenrieth, Eugenio Fava, Walter Mier, Armin Kübelbeck, Angelika B. Riemer; "A versatile silica nanoparticle platform for induction of T cell responses – applied for therapeutic vaccination against HPV16 E6/E7-positive tumors in MHC-humanized mice"; OncoImmunology, Volume 14, 2025-8-25