Le risque d'infection grave par le COVID-19 peut désormais être prédit

Des chercheurs mettent au point un test rapide pour les infections graves

30.11.2023
Andreas Heddergott / TUM

Oliver Hayden est professeur d'électronique biomédicale et développe, dans le cadre de ses recherches, de nouvelles méthodes pour le diagnostic in vitro et les questions biomédicales.

Des chercheurs ont mis au point une méthode d'évaluation du nombre et de la structure des plaquettes sanguines agrégées (ou thrombocytes) qui peut potentiellement aider à quantifier le risque d'une infection grave par COVID-19. Ils ont ainsi identifié un biomarqueur prédictif de la gravité d'une infection par COVID-19. Cela permettra aux médecins d'adapter le traitement à un stade précoce. Les chercheurs ont utilisé une méthode de cytométrie de flux basée sur l'image qui permet l'analyse rapide des interactions entre un grand nombre de cellules sanguines.

Lorsqu'il est infecté par le virus Sars-CoV-2, le corps humain produit une série de réponses immunitaires. L'une d'entre elles consiste à faire en sorte que les plaquettes, également appelées thrombocytes, se collent aux cellules immunitaires pour former des amas, ou agrégats, de cellules dans la circulation sanguine. Dans une étude utilisant la cytométrie de flux basée sur l'image, une équipe de chercheurs travaillant avec Oliver Hayden, professeur d'électronique biomédicale, a mis en évidence une augmentation rapide des concentrations d'agrégats plaquettaires chez les patients admis aux soins intensifs avec des infections à COVID-19.

Ils ont ainsi pu identifier un biomarqueur permettant de prédire le risque de maladie grave chez les patients atteints de COVID-19. Ce résultat a été rendu possible grâce aux conditions interdisciplinaires optimales offertes par l'institut central TranslaTUM aux ingénieurs de la TUM pour collaborer avec les chercheurs médicaux du Klinikum München rechts der Isar.

Proximité des patients et mesures simples

L'analyse a commencé par un échantillon de sang prélevé sur les sujets testés. Quelques gouttes de sang suffisent pour compter des milliers de cellules sanguines et leurs agrégats en quelques secondes à l'aide de la cytométrie de flux basée sur l'image. Le responsable de l'étude, le professeur Hayden, explique : "Un autre grand avantage de cette méthode est que nous ne devons ni traiter ni marquer les échantillons. En utilisant des méthodes standardisées, nous pouvons les étudier directement sans pertes d'agrégation causées par des forces de cisaillement élevées. À l'avenir, cette méthode rentable pourrait permettre de quantifier les interactions entre le système de coagulation et le système immunitaire." La proximité des patients avec le laboratoire lors du prélèvement des échantillons permet d'analyser le sang immédiatement. Cela exclut les effets du vieillissement des échantillons, qui entraîne également la formation d'agrégats.

Jusqu'à deux tiers des plaquettes des patients infectés sont agrégées

Les chercheurs ont étudié des échantillons de sang de 36 patients en soins intensifs (âgés de 32 à 83 ans) admis à l'hôpital avec une infection par le SRAS-CoV-2 classée comme modérée à sévère. Les résultats ont montré que le nombre de thrombocytes agrégés dans les échantillons de sang des patients gravement malades était significativement plus élevé que chez les patients modérément malades et sans aucun doute chez les donneurs de sang sains.

En ce qui concerne les agrégats cellulaires, les chercheurs ont constaté que le nombre d'agrégats et leur composition changeaient progressivement en fonction de la gravité de l'infection par COVID-19 et que ces changements se produisaient à un stade précoce, avant l'apparition des complications. Les agrégats étaient typiquement constitués de moins de 10 thrombocytes. Dans des cas extrêmes, on a observé que jusqu'à deux tiers de tous les thrombocytes d'un patient étaient agrégés.

Une meilleure prise en charge des patients

Une forte concentration d'agrégats cellulaires a été observée chez tous les patients de COVID-19 admis aux soins intensifs. Cette méthode de diagnostic simple basée sur les agrégats de cellules sanguines permet d'identifier précocement les patients à haut risque et d'améliorer leur prise en charge.

L'équipe interdisciplinaire d'ingénieurs et de chercheurs médicaux envisage maintenant d'appliquer ses connaissances à d'autres maladies. Ils pensent que la méthode décrite ici pourrait également fonctionner pour les maladies cardiovasculaires ou les cancers.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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