Le déclenchement des récepteurs du goût amer pourrait un jour permettre de traiter l'asthme et la BPCO

Il est surprenant de constater que les récepteurs du goût amer ne se trouvent pas seulement dans la bouche, mais aussi ailleurs dans le corps, notamment dans les voies respiratoires

15.03.2023 - Etats-Unis

L'activation de ces récepteurs ouvre les voies respiratoires, ce qui en fait une cible potentielle pour le traitement de l'asthme ou de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Aujourd'hui, des chercheurs rapportent dans le Journal of Medicinal Chemistry de l'ACS qu'ils ont conçu un composé puissant et sélectif qui pourrait ouvrir la voie à de telles thérapies.

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Les personnes souffrant d'asthme ou de BPCO pourraient un jour bénéficier de nouveaux traitements qui déclenchent les récepteurs du goût amer (image symbolique).

Parmi les 25 types différents de récepteurs du goût amer, le sous-type TAS2R14 est l'un des plus répandus dans les tissus extérieurs à la bouche. Les scientifiques ne connaissent pas la structure du récepteur et n'ont pas identifié le composé particulier ou "ligand" dans l'organisme qui l'active. Cependant, quelques composés synthétiques, tels que l'acide flufénamique, un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), sont connus pour se lier aux TAS2R14 et les activer. Mais ces composés ne sont pas très puissants et n'ont pas de caractéristiques structurelles similaires. Ces difficultés rendent difficile la création d'un meilleur ligand. Néanmoins, Masha Niv, Peter Gmeiner et leurs collègues ont utilisé l'acide flufénamique comme point de départ pour concevoir et synthétiser des analogues aux propriétés améliorées. Ensuite, l'équipe a voulu étendre ce travail pour développer un ensemble de ligands de TAS2R14 encore meilleurs.

S'appuyant sur leurs découvertes antérieures selon lesquelles certains types de structures amélioraient la puissance, les chercheurs ont créé plusieurs nouvelles variations. Ils ont testé ces composés dans un essai cellulaire qui mesure l'activation du récepteur. Cette approche a révélé que le remplacement d'un anneau phényle par une 2-aminopyrimidine et le remplacement d'un groupe acide carboxylique par un tétrazole constituaient une stratégie prometteuse. L'un des nouveaux ligands était six fois plus puissant que l'acide flufénamique, ce qui signifie qu'une quantité moindre de ce composé était nécessaire pour produire une réponse similaire à celle de l'AINS. Ce ligand était également très sélectif pour le TAS2R14 par rapport aux récepteurs du goût non amer, ce qui pourrait potentiellement minimiser les effets secondaires. Selon les chercheurs, ces nouveaux composés permettront de mieux comprendre la structure, le mécanisme et la fonction physiologique des récepteurs du goût amer et d'orienter le développement de médicaments candidats pour les cibler.

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