La stimulation cérébrale pourrait aider à traiter la maladie d'Alzheimer

Une étude découvre un réseau cérébral qui soulage les symptômes lorsqu'il est stimulé

15.12.2022 - Allemagne

La maladie d'Alzheimer est la cause la plus courante de démence, mais elle n'est pas facile à traiter. Une thérapie potentielle est la stimulation cérébrale profonde délivrée par une sorte de stimulateur cardiaque. Une équipe de chercheurs de la Charité - Universitätsmedizin Berlin a découvert que la stimulation d'un réseau spécifique dans le cerveau des patients atteints de la maladie d'Alzheimer réduit leurs symptômes. Les chercheurs espèrent que ces résultats, publiés dans Nature Communications, ouvriront la voie à d'autres études.

© Charité | Ana Sofía Ríos

Chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, l'effet positif le plus important a été observé lors de la stimulation de la région située entre le fornix (vert) et le noyau de la stria terminalis (bleu). Sont également représentées deux structures cérébrales - le thalamus (rose) et l'hippocampe (jaune) - ainsi que les électrodes de stimulation.

La stimulation cérébrale profonde (SCP) est une forme de thérapie déjà autorisée en Allemagne pour traiter les troubles neurologiques du mouvement tels que la maladie de Parkinson et la dystonie, ainsi que les maladies neuropsychiatriques telles que les troubles obsessionnels compulsifs. Des électrodes très fines sont implantées dans le cerveau du patient et délivrent en permanence de légères impulsions électriques à une région spécifique. Les électrodes restent en permanence dans le cerveau et sont reliées par des fils qui passent sous la peau à un dispositif semblable à un stimulateur cardiaque implanté dans la poitrine. Ce dispositif permet de régler la force et la fréquence de la stimulation électrique.

"Bien que la DBS soit un traitement établi de la maladie de Parkinson depuis une bonne vingtaine d'années et que les coûts soient couverts par les caisses d'assurance maladie, ce n'est pas encore une thérapie très connue", explique le professeur Andreas Horn, chef d'un laboratoire qui explore la stimulation cérébrale basée sur un réseau au département de neurologie et de neurologie expérimentale du Campus Charité Mitte, ainsi qu'au Brigham and Women's Hospital et au Massachusetts General Hospital, tous deux affiliés à la Harvard Medical School de Boston, aux États-Unis. "La DBS fonctionne très bien chez les patients atteints de la maladie de Parkinson", explique-t-il. "Elle améliore considérablement leur qualité de vie". La maladie d'Alzheimer étant également une maladie neurodégénérative, il semble probable que la DBS puisse également être utilisée pour traiter cette affection. Mais un traitement sûr et efficace n'est possible que si l'on connaît précisément les régions du cerveau qui doivent être stimulées.

Le point de départ de l'étude actuelle, que les chercheurs ont menée en étroite collaboration avec de multiples partenaires, dont l'université de Toronto au Canada, était une observation aléatoire faite dans le cadre d'une étude canadienne. "Chez un patient, qui était traité pour l'obésité, la stimulation cérébrale profonde a provoqué des flashbacks, c'est-à-dire des souvenirs soudains de son enfance et de son adolescence", explique le Dr Ana Sofía Ríos, du département de neurologie et de neurologie expérimentale du Campus Charité Mitte, et auteur principal de l'étude. "Cela a conduit les chercheurs canadiens à penser que la stimulation de cette région du cerveau, située dans le fornix, pourrait également convenir au traitement de la maladie d'Alzheimer."

Pour approfondir la question, des chercheurs travaillant dans sept centres internationaux dans le cadre d'une étude multicentrique ont implanté des électrodes dans la même zone du fornix chez des participants atteints de la maladie d'Alzheimer légère. "Malheureusement, la plupart des patients n'ont montré aucune amélioration de leurs symptômes. Mais une poignée de participants ont considérablement bénéficié du traitement", explique le Dr Ríos. "Dans la présente étude, nous avons voulu trouver la cause profonde de ces différences, et nous avons donc comparé la position exacte des électrodes chez chaque participant."

Le groupe de recherche du professeur Horn s'est spécialisé dans l'analyse des images à haute résolution du cerveau obtenues par résonance magnétique et dans leur combinaison avec des modèles informatiques afin de déterminer avec précision les emplacements optimaux pour la DBS. "L'un des principaux défis est que chaque cerveau est différent, ce qui est très important pour placer les électrodes avec précision", explique le professeur Horn. "Lorsque les électrodes sont placées ne serait-ce que quelques millimètres en dehors de la cible, cela pourrait conduire à une absence de bénéfice pour le patient." C'est ce qui s'est passé pour la plupart des participants à l'étude. Mais le Pr Horn et son équipe ont pu utiliser les données d'imagerie pour déterminer la position exacte des électrodes chez les patients qui ont profité de la procédure. "Le site de stimulation optimal semble être l'intersection de deux faisceaux de fibres - le fornix et la stria terminalis - qui relient des régions profondes du cerveau. Ces deux structures ont été associées à la fonction de mémoire", explique le professeur Horn.

D'autres études cliniques sont nécessaires avant que la DBS puisse être approuvée et utilisée pour traiter la maladie d'Alzheimer. Les présents résultats constituent une prochaine étape importante dans ce processus. "Si nos données permettent de placer les électrodes avec plus de précision dans les études neurochirurgicales visant à tester la DBS chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, ce serait fantastique", déclare le professeur Horn. "Nous avons désespérément besoin d'une thérapie efficace qui atténue les symptômes de cette maladie - et la DBS est très prometteuse."

À l'avenir, le laboratoire du professeur Horn mènera d'autres études pour étudier et définir d'autres réseaux neuronaux dans le cerveau qui pourraient être utiles dans le traitement de la démence. Leurs travaux comprendront l'examen des zones de lésions cérébrales et l'identification de régions cibles pour la DBS et d'autres méthodes de neurostimulation.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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