Un outil d'intelligence artificielle pourrait réduire les effets secondaires courants des médicaments

Un nouvel outil en ligne conçu pour calculer les effets nocifs des médicaments pourrait contribuer à soutenir la prescription en réduisant les risques liés aux médicaments courants.

08.09.2022 - Grande-Bretagne

Une recherche menée par l'Université d'Exeter et le Kent and Medway NHS and Social Care Partnership Trust, publiée dans Age and Ageing, a évalué un nouvel outil conçu pour calculer quels médicaments sont plus susceptibles d'avoir des effets anticholinergiques indésirables sur le corps et le cerveau. Ces complications peuvent être causées par de nombreux médicaments délivrés sur ordonnance ou en vente libre qui affectent le cerveau en bloquant un neurotransmetteur clé appelé acétylcholine. De nombreux médicaments, y compris certains médicaments pour la vessie, les antidépresseurs, les médicaments pour l'estomac et la maladie de Parkinson ont un certain degré d'effet anticholinergique. Ils sont couramment pris par les personnes âgées.

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Les effets secondaires anticholinergiques comprennent la confusion, une vision floue, des vertiges, des chutes et un déclin des fonctions cérébrales. Les effets anticholinergiques peuvent également augmenter les risques de chutes et être associés à une augmentation de la mortalité. Ils ont également été associés à un risque plus élevé de démence lorsqu'ils sont utilisés à long terme.

Aujourd'hui, des chercheurs ont mis au point un outil permettant de calculer les effets nocifs des médicaments grâce à l'intelligence artificielle. L'équipe a créé un nouvel outil en ligne, l'International Anticholinergic Cognitive Burden Tool (IACT), qui utilise le traitement du langage naturel, qui est une méthode d'intelligence artificielle, et l'analyse de la structure chimique pour identifier les médicaments qui ont un effet anticholinergique.

Cet outil est le premier à intégrer une technique d'apprentissage automatique, afin de développer un outil mis à jour automatiquement et disponible sur un portail web. Le fardeau anticholinergique est évalué en attribuant un score basé sur les événements indésirables signalés et en l'alignant étroitement sur la structure chimique du médicament dont la prescription est envisagée, ce qui permet d'obtenir un système de notation plus précis et plus à jour que tout autre système précédent. En fin de compte, après d'autres recherches et modélisations avec des données de patients du monde réel, l'outil mis au point pourrait aider à soutenir la prescription en réduisant les risques que présentent les médicaments courants.

Le professeur Chris Fox, de l'université d'Exeter, est l'un des auteurs de l'étude. Il a déclaré : "L'utilisation de médicaments ayant des effets anticholinergiques peut avoir des effets nocifs importants, par exemple des chutes et de la confusion, qui sont évitables. Nous devons de toute urgence réduire les effets secondaires nocifs, car ils peuvent entraîner une hospitalisation et la mort. Ce nouvel outil offre une voie prometteuse vers une approche de la médecine personnalisée plus adaptée, permettant de s'assurer que la bonne personne reçoit un traitement sûr et efficace tout en évitant les effets anticholinergiques indésirables."

L'équipe a interrogé 110 professionnels de la santé, dont des pharmaciens et des infirmières prescriptrices. Dans ce groupe, 85 % ont déclaré qu'ils utiliseraient un outil pour évaluer le risque d'effets secondaires anticholinergiques, s'il était disponible. L'équipe a également recueilli des commentaires sur la convivialité de l'outil afin de l'améliorer encore.

Le Dr Saber Sami, de l'Université d'East Anglia, a déclaré : "Notre outil est le premier à utiliser une technologie d'intelligence artificielle innovante dans les mesures du fardeau anticholinergique - à terme, une fois que des recherches supplémentaires auront été menées, l'outil devrait aider les pharmaciens et les professionnels de santé prescripteurs à trouver le meilleur traitement pour les patients."

Le professeur Ian Maidment, de l'université d'Aston, a déclaré : "Je travaille dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Les effets secondaires des anti-cholinergiques peuvent être très débilitants pour les patients. Nous avons besoin de meilleurs moyens d'évaluer ces effets secondaires."

L'équipe de recherche collabore notamment avec la faculté de médecine de l'université AKFA, en Ouzbékistan, et avec les universités d'East Anglia, d'Aston, de Kent et d'Aberdeen. Ils souhaitent poursuivre le développement de l'outil afin qu'il puisse être déployé dans la pratique quotidienne, ce que soutient cette étude.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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