Des gènes synthétiques pour le test de la grippe

Biocapteur électrochimique pour la détection d'anticorps

17.01.2023 - Italie

La détection quantitative d'anticorps spécifiques dans des échantillons complexes tels que le sang peut renseigner sur de nombreuses maladies différentes, mais elle nécessite généralement une procédure de laboratoire compliquée. Une nouvelle méthode de détection rapide, peu coûteuse, quantitative et spécifique des anticorps sur le lieu de soins vient d'être présentée dans la revue Angewandte Chemie par une équipe de recherche italienne. Elle utilise un biocapteur électrochimique acellulaire qui peut détecter directement dans le sérum sanguin les anticorps contre des maladies telles que la grippe.

© Wiley-VCH

La grippe est une maladie grave, répandue et épidémique qui peut être mortelle et avoir des conséquences sociétales et économiques importantes. L'évaluation clinique des réponses immunitaires aux vaccins et aux infections contre la grippe est donc d'autant plus importante. Une méthode de diagnostic simple, peu coûteuse et au point de service serait préférable aux analyses de laboratoire actuelles, coûteuses et complexes.

Une nouvelle méthode développée par Sara Bracaglia, Simona Ranallo et Francesco Ricci (Université de Rome) répond à ce souhait. Elle est basée sur des circuits génétiques "programmables", la transcription sans cellules et la détection électrochimique.

Dans les cellules vivantes, les gènes sont lus par les ARN polymérases et transcrits en une séquence d'ARN, qui sert ensuite de modèle pour la construction des protéines (traduction). Cette "machinerie" peut également être utilisée par des systèmes acellulaires. Pour construire son nouveau détecteur, l'équipe a combiné ce type de machinerie avec des circuits génétiques synthétiques spécialement conçus qui ne sont "activés" que lorsque l'anticorps recherché est présent dans l'échantillon. À titre d'exemple, ils ont conçu un test qui détecte les anticorps antigrippaux, qui sont dirigés contre une molécule de surface des virus de la grippe.

Pour ce faire, l'équipe a développé un gène synthétique avec un promoteur incomplet. Le promoteur est un segment d'ADN qui contrôle la lecture du gène. Si le promoteur est incomplet, l'ARN polymérase ne peut pas commencer la transcription de l'ARN. La solution de test contient également une paire de brins d'ADN synthétique qui sont liés à une portion de protéine (également appelée peptide) qui est spécifiquement reconnue par les anticorps antigrippaux. Lors de la liaison entre les anticorps et le peptide, les deux brins d'ADN sont disposés de manière à compléter le promoteur et à activer le gène synthétique. L'ARN polymérase peut alors se fixer sur le gène synthétique et commencer à transcrire les brins d'ARN. Ces brins d'ARN peuvent à leur tour se lier spécifiquement à une sonde d'ADN fixée à une petite électrode jetable et donner un changement de signal de courant mesurable. Tant qu'aucun anticorps n'est présent, aucun ARN ne sera transcrit et aucune modification du signal de courant ne sera mesurée par l'électrode jetable. Si l'échantillon contient des anticorps antigrippaux, la machinerie synthétise de l'ARN, qui se lie à l'électrode, entraînant un signal de courant.

Le système ne nécessite que de très petits volumes d'échantillons, est très spécifique et sensible, fiable et peu coûteux. Il peut donc être facilement miniaturisé pour devenir un outil de diagnostic portable et facile à utiliser. Il est également adaptable pour la détection d'une grande variété d'autres anticorps.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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